Le nid des vieux croûtons - Virginie Roger
Résumé : Le départ de ses jumeaux âgés de 21 ans provoque chez Agathe un véritable tsunami émotionnel. Incapable d’imaginer sa vie sans eux, elle peine à accepter cette nouvelle réalité, alors que Théodore, son mari, savoure enfin sa liberté retrouvée. Agathe doit désormais apprivoiser le silence et redécouvrir la vie à deux. Psychologue en résidence médicalisée, elle trouve refuge auprès de ses petits vieux. Suzanne perd la boule, Mme Sousa n’entend plus, M. Raymond n’en loupe pas une, et M. Leroux passe tout son temps à bougonner. Heureusement qu’ils sont là pour lui changer les idées ! Lorsqu’un projet innovant se présente au couple, Agathe hésite à quitter son cocon réconfortant, alors que son mari, lui, est plus que motivé. Une aventure à La Rochelle qui s’annonce explosive ! Un roman touchant sur le temps qui passe, le syndrome du nid vide et les multiples facettes de la parentalité.
ROMAN CONTEMPORAINAUTO-ÉDITIONL'AGENCE DE JULIECOUP DE CŒUR
Antiigone
11/11/20252 min read
Dès les premières pages du « Nid des vieux croûtons », j’ai senti que j’allais refermer ce roman avec le cœur gonflé d’émotions.
Virginie Roger a ce talent rare de capter l’intime, de mettre des mots simples mais puissants sur des réalités qui nous concernent tou·te·s, et de nous embarquer dans une histoire qui résonne longtemps après la lecture.
L’histoire d’Agathe, mère de jumeaux de 21 ans brutalement confrontée au fameux « syndrome du nid vide », m’a profondément touchée. J’ai suivi ses pas hésitants entre douleur du manque, besoin de se réinventer et incompréhension face à un mari qui vit, lui, cette étape comme une libération. J’ai ressenti sa solitude, mais aussi sa force naissante, cette lente reconstruction qui passe par les rencontres, l’écoute, et surtout par son quotidien auprès de ses résident·e·s. Suzanne, Mme Sousa, M. Raymond ou encore M. Leroux : ces personnages hauts en couleur ne sont pas de simples seconds rôles, ils forment un véritable chœur, tendre et drôle, qui fait battre le roman au rythme des rires, des maladresses et des confidences.
J’ai adoré la manière dont Virginie Roger a su développer ses protagonistes. Agathe m’a semblé incroyablement humaine, fragile et courageuse à la fois, et son évolution m’a émue. Même si je ne suis pas directement concernée par le syndrome du nid vide, j’ai ressenti une immense compassion pour elle, comme si son histoire faisait écho à une peur universelle : celle de voir un jour partir ce qui nous définit.
L’intrigue, habilement construite, réserve son lot de surprises. L’autrice manie les plot-twists avec brio, sans jamais tomber dans l’excès. Elle garde toujours cette justesse qui rend la lecture addictive. On se surprend à sourire, à s’émouvoir, à réfléchir, tout en suivant un fil narratif qui ne cesse de surprendre.
C’est un vrai bonheur de retrouver la plume de Virginie Roger. Fluide, accessible et profondément sensible, elle nous entraîne dans une lecture aussi douce que vive, entre humour et émotion. Elle donne une âme à ses personnages, les rend proches de nous, familiers, comme s’ils existaient réellement et pouvaient croiser notre chemin.
En tant qu’ex-psychologue auprès de personnes âgées, j’ai été particulièrement touchée par la justesse avec laquelle l’autrice aborde les problématiques liées à cette population : la perte d’autonomie, la peur de l’avenir, l’isolement, la maladie, mais aussi les regrets et les joies. Tout est traité avec une infinie humanité, sans pathos inutile, et cela m’a rappelé de nombreux visages et histoires réelles.
« Le nid des vieux croûtons » est pour moi un véritable coup de cœur. C’est un roman qui réchauffe, qui fait réfléchir et qui redonne foi en la capacité des êtres humains à se réinventer, même dans les moments de doute. Une lecture qui m’a profondément marquée et que je recommande à tou·te·s, que vous soyez parent ou non, concerné·e par le sujet ou simplement en quête d’une histoire sincère et lumineuse.
Ceci est un service de presse lu dans le cadre de mon partenariat avec l’Agence de Julie.
