La vie c'est comme une boîte de chocolats

Résumé : Comme le dit si bien la maman de Forrest Gump : "La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber..." Pour Odette, ce sera cette enveloppe intacte retrouvée dans sa valise à souvenirs alors qu'elle entreprend l'écriture de ses mémoires. Et si cette simple lettre venait bouleverser son existence ?

AUTO-ÉDITIONROMAN CONTEMPORAINFEEL-GOOD

Antiigone

11/8/20243 min read

"La vie c'est comme une boîte de chocolats", le nouveau roman de Sonia François.
"La vie c'est comme une boîte de chocolats", le nouveau roman de Sonia François.

Bonjour tout le monde !

« La vie, c’est comme une boîte de chocolats… », on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! Qui n’a pas la ref’ de cette phrase de Forest Gump ? 😉 Et des surprises dignes de la plus belle boîte de choc’, il va y en avoir, dans ce second tome de Sonia François, en auto-édition ! Il sort aujourd’hui au format numérique et broché ! J’ai eu la chance de le découvrir en bêta-lecture et je remercie l’auteure pour sa confiance.

Dans ce second opus faisant suite à la création de la librairie ambulante de Louise dans un petit village français, on retrouve les mêmes personnages… mais avec un petit truc en plus ! La librairie suit son petit bonhomme de chemin en filigrane de l’histoire d’Odette, cette vieille dame un peu bourrue, mais drôlement attachante. Dans la fleur de l’âge – non, je ne fais pas référence à mon roman, mais j’adore cette expression ! – elle décide qu’il est temps d’écrire ses mémoires. Pour cela, elle se replonge dans ses souvenirs et tombe sur une mystérieuse enveloppe. Aidée par Constance, la fille de Louise au clavier d’ordinateur – ce qui donnera lieu à des scènes désopilantes sur l’écart de compréhension de la technologie entre les deux complices – Odette remontera dans le temps et rencontrera bien des surprises !

L’intrigue m’a tout de suite accrochée. Comme Constance, j’avais envie de savoir ce qu’il était arrivé à Odette et où allaient nous mener ses Mémoires au gré des découvertes de sa valise à souvenirs. C’est l’occasion pour l’auteure d’aborder des thématiques plus graves, mais toujours avec autant d’authenticité et d’humanité.

J’ai beaucoup aimé retrouver les personnages du premier tome, même si j’ai été un peu déroutée au début, m’attendant à retrouver le point de vue de Louise et tout le village, comme une suite directe. Ici, on se centre sur Odette et la vie au village apparaît en filigrane. Déroutée au début, mais charmée ensuite, car cela fait tout son sens dans le récit !

Les émotions sont omniprésentes et bien décrites. On passe du rire aux larmes et des larmes au rire avec aisance et sans lourdeur.

La plume de Sonia ses bonifie avec le temps, tout en gardant sa patte personnelle pleine de good vibes. Elle manie les mots, comme elle manie les livres dans sa vraie librairie du Lude (41) : avec justesse, minutie et grand soin. On a les voix de tout ce petit monde qui nous restent en tête à la fin de la lecture et on resterait bien encore un peu avec eux pour profiter de l’instant présent. Tiens, justement, la collection dans laquelle s’insère ce livre s’appelle « Carpe Diem »… à juste titre !

Le petit plus ? Je ne vous dirais pas à quelle occasion pour ne pas trahir l’intrigue, mais elle m’a fait voyager en Écosse avec beaucoup de réalisme, comme si j’y étais ! C’est non seulement un voyage dans le temps des souvenirs d’Odette, mais aussi un véritable voyage géographique au cœur de ces paysages grandioses.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce second opus de la collection « Carpe Diem » de Sonia François. Dans une atmosphère pleine de good vibes et de suspens, elle raconte le retour aux souvenirs d’antan et l’amitié intergénérationnelle qui se noue entre une adolescente et son aînée, pour tenter de rattraper le temps perdu. Avec beaucoup d’humanité, on assiste à l’écriture de ces Mémoires et à de belles relations qui se nouent, se dénouent au fil du récit. Une lecture cocooning idéale pour ce début d’hiver, qui vous fera voyager entre l’Écosse et la France, pour votre plus grand plaisir ! Merci, Sonia !